La salle de sport ou Comment j'ai survécu dans la jungle

Depuis quelques semaines, je fréquente assidûment régulièrement une salle de sport. Tellement régulièrement que, désormais, j'affiche un corps de déesse… Bon, pas tout à fait, mais c'est ce qu'on nous avait vendu sur la plaquette donc j’y crois ;).

C'est la première fois que je fréquente ce type d'endroit car, voyez-vous, je suis plutôt une autodidacte du sport. Ce qui explique que, j’ai souvent une relation très privilégiée avec mon canapé J. Parfois, malgré tout, dans un moment d’égarement, j’arrive à me traîner dehors pour courir.

Les cours de sport et surtout les personnes qui les fréquentent sont donc pour moi une grande nouveauté. Petit florilège des énergumènes rencontrés lors de mes séances :

-          La première de la classe : toujours placée au premier rang face au professeur, elle est partante pour tous les exercices. Très appliquée, elle est toujours la première à s’échauffer (la seule d’ailleurs), elle pousse même le vice jusqu’à sautiller quand tout le monde récupère pour « ne pas perdre le rythme ». Pire, elle demande si le cours sera à chaque fois aussi facile…

-          La nymphomane : peu vêtue, sa tenue pourrait sans peine passer pour une tenue de plage. Adepte des sous-vêtements fluos, elle expose sa plastique sans retenue. Le sport lui sert d’alibi. En effet, ses passe-temps favoris, s’arranger, se regarder dans le miroir, faire des poses quand le professeur passe auprès d’elle. Je ne sais pas si elle arrivera à ses fins mais, en tout cas, au bout d’une heure, son anatomie n’aura plus aucun secret pour vous…

-          La gravure de mode : avec elle, vous êtes forcément informés de ce qui se fait de mieux en matière d’équipement... pour un marathon ! Elle arbore une tenue tendance, toujours assortie (y compris les chaussures) et surtout elle possède tous les gadgets imaginables. Les affaires basiques, elle laisse cela aux autres, même sa serviette est griffée !

-          La sale gosse : jeune, très jeune, en règle générale elle vient accompagnée d’une copine voire deux. Inutile de chercher à les séparer ou à leur parler, elles ne sont pas là pour cela. La sale gosse se remarque facilement car elle passe son temps à glousser en cancanant sur les autres – la bonne nouvelle c’est que l’effort peut lui couper le souffle et donc le rire !

Et vous, avez-vous croisé de tels phénomènes ?