10 ans après le premier opus (Le Diable s'habille en Prada), Lauren Weisberger revient avec la Vengeance en Prada - Le retour du diable.
On retrouve donc l’héroïne - Andréa, 10 ans après sa démission tonitruante du magazine Runway alors qu'elle avait atteint le Graal modesque (enfin il parait), à savoir la participation à la fashion week parisienne.
Pour celles qui n'auraient pas lu le premier tome la jeune Andréa travaillait en tant qu'assistante de Miranda Presley. Ce charmant personnage, inspiré de la directrice de Vogue, tenait plus de Cruella d'Enfer que de la gentille patronne. Sa méchanceté n'avait d'égal que son sens pointu de la mode.
Dix ans plus tard, nous retrouvons une Andy bien différente. Elle a désormais créé son propre magazine (consacré au mariage) et est sur le point de se marier. Elle a également laissé de côté quelques uns de ses principes...
Autant le dire tout de suite, on ne retrouve pas le mordant du premier livre - absence de Miranda oblige (durant une bonne partie de l'histoire du moins). Du coup, Le retour du Diable est plus proche, dans le ton employé, des autres romans de la chick lit. Malgré tout, on se replonge avec plaisir dans l'univers de la mode new-yorkaise. Enfin jusqu'aux derniers chapitres du livre...
Car après, cela se gâte. Comme je n'ai pas envie de vous gâcher la fin (vous remarquerez ma grande générosité ;)), je vous épargnerai mes états d'âme. Juste deux petites choses: je déteste voir venir la fin d'un livre - c'est d'ailleurs pour cela que j'apprécie particulièrement les polars un peu tordus; et surtout je conseille une thérapie à l'auteur. Je pense qu'elle a réellement un problème de confiance!
Et vous, vous l'avez lu? Qu'en avez-vous pensé?
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