Changer de vie: quitter Paris

Souvent, trop très souvent les semaines défilent sans que l’on s’en aperçoive. Le week-end et son lot de sorties n’est pas plus reposant. C’est ainsi que, sans avoir eu le temps de se poser, le lundi est déjà là. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai furieusement besoin de vacances ou si le fait de m’éloigner de Paris ces derniers temps m’a fait réaliser certaines choses. En tout cas, aujourd’hui je suis prête pour le grand plongeon : passer de l’autre côté du périph ;).

Je sais, je suis une aventurière : Bob Morane c’est moi J.

De l'absurdité du rythme "métro / boulot / dodo"

A chaque fois que je m'éloigne de Paris, même le temps d'un week-end, au retour j'ai le cafard je me pose des questions existentielles. Ou vais-je, que fais-je? ;) 

Quand je vois les potes qui ont une bien meilleure qualité de vie (dans des contrées lointaines ;)), je me dis que le rythme que l'on s'impose métro/boulot/apéro/dodo est absurde. J'ai parfois l'impression d'être dans la course au toujours plus, tel un hamster qui ne redescendrait jamais de sa roue...

Attention, ne vous méprenez pas, je ne me plains pas. J'ai conscience d'avoir une chance folle: j'ai un travail que j'aime et un cadre de vie agréable. Je sais que je suis privilégiée par rapport à beaucoup. Je fais juste un constat; surtout quand je vois lesdits potes heureux de la vie qu'ils ont choisi. 

N'empêche que, dans le train qui me ramène vers Paris, je me dis que:

 - vivre dans des appartements de lilliputiens c'est bien - cela permet de jouer à Tetris en permanence - mais l'espace c'est pas mal non plus.

 - respirer le bon air du périphérique est un excellent indicateur de la pollution mais respirer l'air pur ce n'est pas désagréable.

 - travailler beaucoup c'est excellent pour faire des économies - pas le temps de sortir et/ou trop de fatigue - mais avoir un mode de vie plus équilibré ça permet de profiter de ses amis et de la famille.

 - habiter Paris, là où tout est censé se passer (dixit certains), c'est peut être grisant pour certains mais en fait je m'en moque car ce que j'aime c'est l'espace et le grand air.

Avant que vous n'appeliez SOS Galette en détresse, je vous rassure, ce cafard ne dure pas longtemps. La preuve, je retombe rapidement dans ma routine. Mais, il n'est pas improbable qu'un jour je largue les amarres. Après tout, on n'a qu'une vie, autant en profiter au maximum!

Pour conclure, vivement le prochain week-end qu'on s'évade :).

Et vous, ce genre de cafard vous arrive? 

Pourquoi je ne serai jamais une vraie parisienne

Lundi, je vous racontais ma lente mutation en parisienne. Pour être tout à fait honnête, je sais que la mutation ne sera jamais complète.

Pourquoi?

 - j'aime les grands espaces et la nature. Inutile de vous faire un dessin mais, côté grands espaces, j'ai plus souvent l'impression d'être une sardine dans une boîte qu'un espadon pouvant nager à son aise dans l'océan. En ce qui concerne la nature, là encore inutile de vous faire un dessin. Disons que les ballades en forêt sont rares intra muros (le  jardin du Luxembourg ne compte pas pour une forêt!)

Comment je suis devenue une connasse de parisienne (enfin presque)

Je suis une parisienne d'adoption. Avant, Paris pour moi, c'était essentiellement les musées et le shopping - pour être tout à fait honnête le shopping et les musées serait plus exact comme ordre. C'était également les mousses à la framboise, ma madeleine de Proust... Les souvenirs de l'enfance sont parfois étonnants :). 

Lors de mes études, j'avais juré que je n'y emménagerai jamais. Et puis, il a fallu me rendre à l'évidence, j'avais commis une erreur stratégique en choisissant un métier qui s’exerçait exclusivement à Paris... 

C'est ainsi, au bout de quelques années, que la mutation a commencé. La preuve:

 - je m'offusque dès qu'une enseigne ferme "tôt", soit dans mon jargon avant 20h, ou le dimanche. En ce moment je ne suis pas à la fête d'ailleurs. Le pire, c'est qu'il est exceptionnel que je m'approvisionne à ces horaires. Pour mon bonheur, il me suffit de savoir que c'est ouvert.