Le loup de Wall street raconte l'ascension fulgurante, puis la chute (non moins fulgurante) de l'ex-courtier Jordan Belfort.
Parti de rien, cet homme fut l'un des traders star de Wall street avant que le FBI ne s'intéresse de plus prêt à sa société... Ce film est une adaptation libre du livre écrit par John Belfort lui-même.
Synopsis: "L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez…"
Ce que j'en dis: Sur le papier, 3h de film sur la vie de débauche de jeunes traders qui consomment drogues et prostituées comme d'autres consomment des bonbons; ça pourrait être long, très long même. Mais, il n'en est rien. Le film est passionnant puisqu'il montre l'ascension d'un jeune homme naïf, mais extrêmement ambitieux, devenu un homme sans limites. Très vite, cet homme va se prendre au jeu et en vouloir toujours plus: plus d'argent, plus de drogues, plus de femmes... et surtout, se sentir invulnérable.
Devenu richissime en quelques années, il doit sa fortune à son ambition sans bornes portée par une interprétation toute personnelle de la loi; ce qui lui vaudra d'ailleurs quelques déboires avec le FBI...
Certes le sujet même du film n'est pas très moral - après tout c'est grâce à ce type de personnage que l'économie a subit quelques soubresauts (bel euphémisme). Il l'est d'autant moins que la "meute", comme ils sont appelés, est glorifiée.
Certes, par moment, on se demande si le film n'est pas réalisé par Marc Dorcel - je vous laisse vous fendre d'une petite recherche si vous ne savez pas qui est ce charmant monsieur (c'est quand je vois mes références que je me dis que je travaille dans un environnement trop masculin ;)).
Malgré tout, j'ai trouvé ce film passionnant et remarquablement interprété car, même si les personnages sont détestables, ils fascinent; pire on oublie à quel point ils sont immoraux.
Ils arrivent même à nous faire sourire, voire rire - la scène où Leonardo di Caprio et Jonah Hill (l'associé de Leo dans le film) testent le Lemmon 714 est une scène d’anthologie! Rien que pour cette scène, notre ami Leo mériterait un oscar ;).
A voir absolument :)
Je suis d'accord, l'interprétation de Di Caprio est oufesque, il joue à la perfection tous les états les plus extrême^mes (mais ne se diversifie pas trop quand même ces derniers temps.
RépondreSupprimerLe film est bien fait, les images chocs, les changements de rythme.. même s’il mériterait d'être un peu plus court.
En tous les cas, une incursion dans le monde de la finance qui vous happe et ne vous lâche pas !
Tu n'avais pas envie de mettre des claques à Donnie en revanche? ;-)
*ThatsMee Ayelee*
http://ThatsMee.fr
Un certain monde de la finance car heureusement tous ne sont pas comme ça!
SupprimerDonnie m'a plutôt fait rire avec son côté "balourd", par contre je valide pas ses choix vestimentaires ;)
3h!!! Waouh!
RépondreSupprimerOn voulait aller le voir hier, mais je n'étais pas en mode ciné. Mais si tu dis que ça en vaut la peine, je veux bien me sacrifier ;-)
si ça peut te rassurer il ne fait "que" 2h59 ;)
Supprimerça en vaut la peine (même si ça n'engage que moi) et on ne les voit pas passer! Tu me diras si tu as aimé :)
La minute qui fait toute la différence!
SupprimerOn ira le voir, ça fera plaisir à monsieur ;-)