La journée de la loose

La semaine dernière, j'ai vécu une véritable journée de la loose! Vous savez, le genre de journée où, dès le réveil, vous sentez que la journée va être longue, trèèès longue...

Eh bien, je n'ai pas été déçue!

Déjà, comme tous les matins au réveil, j'ai fait mon propre remake du sketch de Florence Foresti. Vous savez, le célèbre, "il est 7h58, je suis encore au lit, pas douchée, pas habillée, je suis large" (le pire c'est que tous les matins j'y crois).

Sauf que, large je ne l'étais pas. Et, c'est ce qui m'a valu une erreur vestimentaire qui a failli m'être fatale - surtout pour ma pudeur (hum). Non, je n'en rajoute pas, lisez plutôt.

Comme tous les matins, j'ai couru derrière mon bus. Et, comme quasiment tous les matins, je l'ai loupé. J'ai donc dû, à l'arrivée, piquer un sprint pour rattraper mes quelques minutes de retard.

Et, c'est au moment de retirer mon manteau - au milieu des personnes qui patientaient pour la réunion - que j'ai eu une sorte d'intuition... C'est à ce moment que j'ai réalisé que, grâce à l'électricité statique, la doublure de ma jupe (en voile) avait décidé de remonter par la ceinture dévoilant ainsi une bonne partie de mon anatomie...

Il m'a alors fallu développer des trésors de souplesse - moi qui suis raide comme un bâton - pour retrouver un semblant de dignité. 

J'ai donc passé la journée à me tortiller et à compter les pas qui me séparaient de la délivrance. Délivrance qui s'est faite désirer.

La journée aurait en effet pu s'arrêter à la sortie du bureau. Je serais rentrée chez moi, affalée sur le canapé et j'aurais comblé mon désarroi par un paquet de M&M's (note pour plus tard, toujours prévoir un paquet de secours). 

Sauf que, bien évidemment, c'était LE jour où mes beaux parents avaient eu la gentillesse de m'inviter au théâtre... 

Rassurez moi, je ne suis pas la seule à vivre ce type de journée?