Pourquoi les hommes sont-ils toujours plus malades que nous?

L'autre jour - alors que j'étais terrassée par la grippe (je fêtais à ma manière l'arrivée des beaux jours :) ) - j'ai fait un triste constat: les hommes ont toujours quelque chose de plus grave que nous.

A croire que ces grands gaillards sont plus douillets vulnérables qu'ils ne veulent l'admettre...

La preuve en exemples:

 - Dans la catégorie: "Quoi la grippe? j'ai mal!"
Mettre en place un certain nombre d'artifices tels que fièvre, teint cadavérique, état second ne vous suffirons pas à avoir la paix, bien au contraire. Moins vous aurez l'air à l'écoute plus le preux chevalier développera des trésors d'imagination pour capter (enfin) toute votre attention. Car, il faut le comprendre le pauvre, il a mal!

Une fois qu'il aura toute votre attention (à la 3ème tentative par lassitude), vous n'êtes pas à l'abri de le voir arriver en sautillant, telle une âme en peine, et quémander un examen urgent. Si ledit examen ne révèle rien (ce qui est probable), il repartira drapé dans sa dignité mais pas convaincu pour autant. A défaut de l'avoir tranquillisé, vous pourrez sombrer de nouveau dans un état comateux.     

 - Dans la catégorie: "je sens que ça va pas"  
Si pour une raison quelconque vous êtes hospitalisée, cela ne va pas l'arrêter. Il va encore accentuer son entrée théâtrale (pour qu'elle soit raccord avec le lieu)! Sous vos yeux ébahis, vous verrez arriver un homme avec une tête d'enterrement... Bonne nouvelle pour vous, le fait de vous enquérir de sa santé diminuera déjà son symptôme ;). Par contre, pour ce qui est de votre réconfort on repassera! La bonne nouvelle pour lui, c'est que le lieu n'étant pas propice aux esclandres, il s'en sortira comme un charme sans que vous ayez pu lui expliquer votre façon de penser (mille millions de mille sabords :)).

 - Dans la catégorie: "tu enfanteras dans la douleur enfin surtout Monsieur"
Combien d'infirmières ou de sage-femmes ont dû réconforter les "presque papa" qui souffraient des mêmes symptômes que leurs compagnes?! Remarquez ces mêmes infirmières deviennent nettement moins prévenantes quand ceux-ci se plaignent d'avoir mal... Leur rappeler que la délivrance n'aura pas la taille d'une pastèque chez eux devrait calmer les plus récalcitrants ;).
Il arrive même que certains relèguent leur chère et tendre sur le lit de camp le soir de l'accouchement car ils ne se sentaient vraiment pas bien... En tout cas, on ne peut pas leur reprocher de ne pas vivre l'expérience intensément :).

Même si c'est très agaçant sur le moment, je dois avouer que je trouve ça plutôt drôle attendrissant un colosse qui réagit ainsi. 

Et vous, vous connaissez de tels spécimens?