Je suis une femme et je bricole... mieux que mon homme

Lorsque nous avons emménagé ensemble avec le Palet (M. Galette ;)), son esprit créatif s'est tout de suite mis à fumer. Une seule conclusion s'est imposée, il fallait faire des travaux. Il m'a convaincue à grand renfort de plans, photographies et exemples. Rien ne semblait trop beau pour nous créer un petit nid douillet.

Nous avons, dans un moment d'inconscience, décidé de faire une partie nous-mêmes. Dans mon entourage, les gens bricolent, je ne me suis donc pas posée de questions. Ce que je n'avais pas anticipé, c'est que tout le monde ne fonctionne pas de la même façon...

Après la phase conception, il a fallu passer à la phase pratique. Les choses ont commencé à se corser quand nous avons effectué les achats en vue des travaux. J'ai bien senti que le Palet n'avait pas l'âme d'un bricoleur et encore moins l'esprit pratique. Et ce n'est rien de le dire. Mais ça, je ne le savais pas encore...

Pourquoi je ne serai jamais une vraie parisienne

Lundi, je vous racontais ma lente mutation en parisienne. Pour être tout à fait honnête, je sais que la mutation ne sera jamais complète.

Pourquoi?

 - j'aime les grands espaces et la nature. Inutile de vous faire un dessin mais, côté grands espaces, j'ai plus souvent l'impression d'être une sardine dans une boîte qu'un espadon pouvant nager à son aise dans l'océan. En ce qui concerne la nature, là encore inutile de vous faire un dessin. Disons que les ballades en forêt sont rares intra muros (le  jardin du Luxembourg ne compte pas pour une forêt!)

Comment je suis devenue une connasse de parisienne (enfin presque)

Je suis une parisienne d'adoption. Avant, Paris pour moi, c'était essentiellement les musées et le shopping - pour être tout à fait honnête le shopping et les musées serait plus exact comme ordre. C'était également les mousses à la framboise, ma madeleine de Proust... Les souvenirs de l'enfance sont parfois étonnants :). 

Lors de mes études, j'avais juré que je n'y emménagerai jamais. Et puis, il a fallu me rendre à l'évidence, j'avais commis une erreur stratégique en choisissant un métier qui s’exerçait exclusivement à Paris... 

C'est ainsi, au bout de quelques années, que la mutation a commencé. La preuve:

 - je m'offusque dès qu'une enseigne ferme "tôt", soit dans mon jargon avant 20h, ou le dimanche. En ce moment je ne suis pas à la fête d'ailleurs. Le pire, c'est qu'il est exceptionnel que je m'approvisionne à ces horaires. Pour mon bonheur, il me suffit de savoir que c'est ouvert.

Quand l'exclusif ne fait plus rêver - Sac Louis Vuitton par Sofia Coppola

Il y a quelques semaines, en feuilletant un magazine, je suis tombée en arrêt devant un sac. Il faut savoir que j'ai une légère passion pour les sacs. Comme pour les chaussures, je suis capable de marquer un arrêt brutal, tel un fox terrier lors d'une chasse, face à une vitrine émerveillée par l'objet convoité. 

Revenons en à notre sac. Il était indiqué que l'objet du désir était un modèle exclusif Louis Vuitton par Sofia Coppola pour le Bon Marché; prix sur demande... Je n'ai pas demandé. 

Mais, quelques semaines plus tard, l'information tombait, plus de 2 800€! En même temps, avec l'équation Bon Marché + Louis Vuitton + modèle exclusif, je n'en attendais pas moins ;).

Future mariée? Prépare-toi à détester ces phrases

Les préparatifs de mariage c'est comme les opérations chirurgicales - vous remarquerez mon grand optimisme - chacun y va de son commentaire ou anecdote. Vous verrez, si un jour vous devez subir une opération, surtout si elle est bénigne, chacun vous racontera ses souvenirs de guerre. Une seule conclusion s'imposera, à côté des dents de sagesse, le Vietnam c'était de la rigolade ;) 
Eh bien, les préparatifs c'est pareil!

Même si vous suivez un entraînement intensif avec Yoda, il se peut que vous ayez du mal à ne pas sortir de vos gonds. Car, voici quelques phrases que vous entendrez sûrement:

 - "tu verras on prévoit mais il y a toujours des problèmes"... Bien sur, on vous relatera, avec force détails, lesdits problèmes susceptibles d'intervenir. Bon, j'ai survécu et le jour J il n'y a eu ni tempête, ni incendie, ni même crise cardiaque. Quoique, pour la crise cardiaque je n'en jurerais pas, certains ont failli passer à trépas quand ils se sont aperçus que nous n'avions pas respecté toutes les traditions ;).