vendredi 20 septembre 2013

Les travaux, on sait quand ça commence...

Lorsque j’ai emménagé avec le Palet*, je pensais naïvement que, question travaux, ça serait du gâteau. J’imaginais déjà les week-ends en mode « Bob the builder », à retaper ce qui serait notre petit nid. Sauf que, ce que je n’avais pas réalisé, c’est que l’Homme moderne est aux travaux ce que la Femme moderne est à la cuisine, le néant absolu. Enfin le néant, je suis un peu dure, après tout je sais faire cuire des coquillettes ;).

Face à notre incapacité mutuelle et, soyons honnêtes, pour la paix des ménages, nous avons décidé d’externaliser… Nous avons également décidé d’un « commun » accord que je superviserai. Je pense que ça m’a vacciné pour, au moins, une décennie !

Deux protagonistes ce sont alors affrontés dans l’arène :

le chef de chantier (une fille, légèrement maniaque de surcroît)
l’artiste macho (d’autres qualificatifs me sont venus spontanément mais je vais rester courtoise J). Pourquoi macho ? Vous avez déjà vécu cette situation où quelqu’un refuse de vous parler sous prétexte que vous êtes une femme…


Cette belle histoire avait pourtant bien commencé. L’artiste avait demandé à ce qu’on lui explique précisément les choses à faire. Il n’en fallait pas plus pour me séduire, je me suis lancée dans des croquis et des pages d’explications.

Très vite, le ciment n’a pas pris. La patience n’est pas mon point fort certes, mais :

premier soir: je trouve une lampe allumée sans interrupteur pour l’éteindre. Un appel plus tard, j’apprends que pour éteindre, rien de plus simple, il faut faire disjoncter la salle de bain… Extrêmement pratique vous en conviendrez !

deuxième soir: il manque une pièce tout est bloqué. Le petit manège a duré plusieurs jours pendant lesquels j’ai fait des allers-retours dans les rayons bricolage de la Capitale. Au fond, d’ailleurs, je n’ai toujours pas compris en quoi le fait qu’il manque une pièce pour la salle de bain bloquait l’évolution de la cuisine. Quelqu’un peut m’éclairer ?

quelques soirs plus tard: j’ai découvert un nouveau concept dans les prises, la géométrie variable moi qui pensais bêtement qu’il s’agissait de standards. Standards certes, sauf pour l’artiste, ça serait l’insulter. Après tout, c’est tellement plus joli une prise quand c’est disposé au hasard ; voir érigé au rang d’art et donc inutilisable. Après tout, qui a envie d’un café et de tartines grillées en même temps.

La morale de cette pauvre histoire, c’est qu’pour être tranquille et peinard, faut mieux traîner dans les bars que d’se lancer dans des travaux J.

* Pour info, le Palet est le petit nom de celui qui a l’immense bonheur de partager ma vie (parfaitement je m’envoie des fleurs). C’est aussi mon gâteau breton préféré.


2 commentaires:

  1. c'est exactement pour ça que j'aimerais trouver une maison où il n'y a rien à faire comme travaux, genre au maximum, de la peinture ^^

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    Réponses
    1. C'est vrai que ça facilite la vie.
      Je déteste faire des travaux mais je préfère faire à mon gout... Problème insoluble ;)

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