Comme pour beaucoup, la reprise du sport faisait partie de mes résolutions de rentrée. Mon sport de prédilection est la course à pied sauf que, j'ai toujours une bonne excuse pour ne pas aller courir. Il pleut, il fait trop chaud, il fait trop froid, je viens de me laver les cheveux... plus difficile à défendre la dernière je vous l'accorde ;).
Du coup, n'écoutant que mon courage (et mon fessier...) j'ai décidé de m'inscrire à un cours collectif. Le challenge était de taille puisqu'en règle générale je déteste ça.
Pourquoi? Avez-vous déjà ressenti cette impression d'être lâchée au milieu d'un poulailler maléfique? C'est plus ou moins l'impression que j'ai eu les rares fois où j'ai testé ce type de cours. C'est ainsi que, j'ai atterri dans un cours de Cardio-boxing.
Quésako? Cette discipline nous promet d'améliorer notre endurance, d'affiner notre silhouette et de nous tonifier tout en empruntant les mouvements et enchaînements de la boxe. Séduisant n'est ce pas. J'avais bien sûr arrêté ma lecture à affiner et tonifier!
Je me suis donc pointée comme une fleur à la séance en rêvant déjà de mon futur corps de rêve. Étant plutôt sportive, je me suis dit que ça allait être un jeu d'enfant. Naïve que j'étais...
Moi qui pensais être en forme, j'ai vite déchanté. Au bout de 5 minutes environ, j'étais à bout de souffle et je ressemblais à une tomate transpirante. En gros, j'étais l'incarnation du glamour :).
Et, heureusement que le ridicule ne tue pas! Car, n'étant absolument pas coordonnée, un pantin désarticulé n'avait rien à m'envier. Surtout que les termes "crochet" ou "uppercut" ne m'évoquent rien. Inutile de préciser qu'avec la force de mon crochet, même les mouches pouvaient voler tranquilles.
Les choses se sont encore corsées quand il a fallu se servir de la corde à sauter. Mes problèmes de coordination ont bien évidemment refait surface. En même temps, quelle idée de sauter en reculant et en changeant de pied?!
Après 40 minutes de souffrance, la partie renforcement musculaire a failli m'achever. Je ne suis pas certaine que notre cher prof ait compris qu'il avait affaire à des greluches et non à des aspirants au GIGN...
Malgré tout ça (ou peut être à cause) j'ai vraiment aimé. Pourtant je vous assure que je ne suis pas maso. C'est vraiment une discipline qui sollicite beaucoup les muscles, qui défoule et le tout en musique. Quoi de mieux pour se vider la tête?
Et vous, vous avez testé?
Previously on La Galette Masquée ;)
En vous lisant, je me revois il y a quelques années. La 1ère journée de cours était un supplice mais le pire était à venir. Avant que je ne découvre l'efficacité du paracétamol (Doliprane par ex.), mes surlendemains de cours étaient un vrai cauchemar tant mes muscles, jusqu'au plus caché, me faisaient souffrir.
RépondreSupprimerAprès tout allait bien, et le challenge était de tenir sur la durée car les contraintes et obligations, très peu pour moi.
C'est sur que je me suis découvert certains muscles ;)
SupprimerC'est exactement ça, il faut y trouver plus de positif que de négatif sinon impossible de se motiver.